Le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty a mis en avant auprès de son homologue malien le rôle de l’institution Al-Azhar pour contribuer à la diffusion d’un discours religieux modéré au soutien de la stabilité.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a réitéré le soutien total de l’Egypte aux efforts du gouvernement de Bamako dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue malien Abdoulaye Diop, selon un communiqué publié dimanche 14 décembre.
Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire et les défis du développement dans la région du Sahel.
« Il devrait y avoir une approche globale combinant les dimensions liées à la sécurité, au développement afin de faire face aux menaces persistantes dans la région », a souhaité le ministre.
Dans ce cadre, le chef de la diplomatie égyptienne a mis en lumière le rôle de l’institution Al-Azhar ainsi que celui des entités égyptiennes spécialisées dans la formation, la médiation et la consolidation de la paix, soulignant leur contribution à la diffusion d’un discours religieux modéré et au soutien de la stabilité.
L’entretien a également permis d’examiner les moyens de consolider les relations bilatérales et d’intensifier la coopération économique et sécuritaire entre Le Caire et Bamako, dans un contexte régional marqué par de multiples défis.
Le ministre égyptien a salué la dynamique positive des relations entre les deux pays ces dernières années, appelant à capitaliser sur cette évolution afin d’élargir la coopération dans les domaines politique et économique.
L’Egypte souhaite renforcer la coopération économique avec le Mali, notamment dans les secteurs de l’investissement et du commerce, a d’ailleurs rappelé Abdelatty. « Les entreprises égyptiennes disposant d’une expertise reconnue dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, du transport et de la construction sont disposées à contribuer aux projets de développement au Mali », a-t-il assuré.
Les deux ministres ont convenu de poursuivre la coordination et la concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, et de renforcer leur coopération, afin de soutenir la sécurité, la stabilité et le développement durable dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à la stabilité du continent africain.
