Dans le stade Mohamed V de Casablanca, ce duel était celui des outsiders ambitieux. D'un côté, un Burkina Faso qui annonce vouloir jouer la finale du 18 janvier. De l'autre, une Guinée équatoriale qui veut capitaliser sur la bonne dynamique des dernières Coupes d'Afrique.
Dominateur et en supériorité numérique, le Burkina Faso a redoublé d'efforts pour arracher la victoire, mercredi 24 décembre, face à la Guinée équatoriale (2-1). Les Burkinabès ont renversé la situation en trois minutes dans les arrêts de jeu.
Ils prennent ainsi la tête du groupe E, avant Algérie - Soudan.
Dans le stade Mohamed V de Casablanca, ce duel était celui des outsiders ambitieux. D'un côté, un Burkina Faso qui annonce vouloir jouer la finale du 18 janvier. De l'autre, une Guinée équatoriale qui veut capitaliser sur la bonne dynamique des dernières Coupes d'Afrique, malgré des conflits récurrents entre stars et staff.
Un Burkina Faso dominateur
Le capitaine, Bertrand Traoré, signe la première frappe des Etalons sans trouver le cadre (3e). Sur un corner, le gardien équatoguinéen Owono doit s'affairer pour sortir la frappe de Dayo (9e). Quelques instants plus tard, le capitaine burkinabè réclame une main sur son centre. L'arbitre ne bronche pas (13e).
Après un premier quart d'heure dominé par les Etalons, les débats s'équilibrent. Le Nzalang pénètre davantage dans le camp de ses adversaires et Asué déclenche le premier tir (19e). Hervé Koffi commence à s'illustrer (28e). Ouedraoguo tacle sévèrement Akapo, écopant d'un jaune (33e). Le capitaine du Nzalang reste à terre de longues minutes avant de reprendre le jeu.
Les hommes de Brama Traoré reprennent la fin juste avant la mi-temps. Il faut d'ailleurs un tacle miraculeux de Pablo Ganet pour empêcher Dango Ouattara d'ouvrir le score après un dribble de génie sur Saul Coco (44e).
Le Burkina Faso doit régler la mire. Au retour des vestiaires, Bertrand Traoré s'applique même un peu trop au moment de conclure (46e).
La Guinée équatoriale à 10 contre 11
Quelques minutes plus tard, les supporters des Etalons retiennent leur souffle : Bertrand Traoré reste à terre après que Ndong a marché accidentellement sur sa cheville. Après vérification de la VAR, l'arbitre change la couleur du carton en rouge (48e). Le capitaine serre les dents pour rester sur le terrain.
En supériorité numérique, le Burkina Faso espère enfin concrétiser. Dango Ouattara est trouvé en profondeur. Seul face à Owono, ce dernier repousse sa frappe alors que le premier but tendait les bras aux Étalons (59e).
Alors que la pluie s'invite à Casablanca, les Etalons poussent pour concrétiser mais Kaboré se rate (62e), tout comme Dango Ouattara (66e). Et le Nzalang n'a pas renoncé. En témoigne la frappe d'Akapo (70e).
La foudre frappe le Burkina Faso, puis l'euphorie
Le Burkina Faso pense tenir enfin l'ouverture du score. Sur un centre venu de la droite, Dango Ouattara remporter son duel contre le défenseur et remet à l'entrant Lassina Traoré qui trompe le gardien (70e). Mais l'arbitrage annule le but pour un léger hors-jeu. Owono repousse une frappe d'Azziz Ki pour maintenir les siens à flots.
Et ce qui devait arriver arriva : sur le deuxième corner équatoguinéen de la rencontre, la foudre s'abat sur les Burkinabè. L'entrant Anieboh déboule et ouvre le score de la tête (1-0, 84e).
Mais le Burkina Faso ne renonce pas. Minoungou trouve la première faille (1-1, 90e+5) et Edmond Tapsoba enfonce le clou (2-1, 90e+8). Deux éclairs dans les arrêts de jeu pour arracher la victoire. Le plein de confiance avant le duel de dimanche contre l'Algérie.


