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Mali : pas de « siège » de Bamako (ministre)

Le ministre malien des Affaires religieuses, Dr Mahamadou Oumar Koné, dément toute rumeur de « siège » de Bamako et assure que le gouvernement contrôle la situation malgré la crise du carburant.

 

Le ministre malien des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Oumar Koné, a fermement rejeté mercredi les informations faisant état d’un encerclement de la capitale malienne par des groupes armés.

 

Intervenant en arabe sur la chaîne Al Arabiya depuis Djeddah, le ministre a qualifié le terme « siège » de mot « employé par certaines agences occidentales qui ne souhaitent pas voir le Mali prospérer ».

 

Face aux questions de la journaliste sur l’intensification des attaques de la Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) ou Groupe de soutien à l’Islam et aux musulamans (GSIM), affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et les perturbations de l’approvisionnement, Dr Koné a reconnu l’existence d’une « crise du carburant provoquée par les groupes terroristes », tout en assurant que « l’armée malienne affronte ces crises avec courage et détermination ».

 

Le ministre a catégoriquement écarté tout risque de chute du gouvernement. « Il ne saurait y avoir de renversement à Bamako à cause de terroristes », a-t-il affirmé, estimant que si ces groupes en avaient la capacité, ils l’auraient déjà fait dans d’autres régions.

 

Concernant les informations relayées par plusieurs agences internationales, évoquant un « siège » de la capitale, Dr Koné les a rejetées, appelant Al Arabiya à « ne pas reprendre ces termes forgés par les médias occidentaux ».

 

Le responsable gouvernemental a également démenti le départ de missions diplomatiques de Bamako, affirmant au contraire que « les diplomates présents à Bamako sont en sécurité » et que « le gouvernement contrôle désormais l’ensemble du territoire national ».

 

Sur la possibilité de négociations avec les groupes armés, le ministre s’est montré catégorique : « La négociation n’est pas envisageable tant que ces groupes ne déposent pas les armes ».

 

Il a posé comme préalable « le désarmement total et le retour à la loyauté nationale ».

 

Dr Koné a conclu en remerciant les « partenaires économiques et les transporteurs maliens courageux qui assurent l’approvisionnement du pays malgré les difficultés ».

Tout en dénonçant ce qu’il a qualifié de « manipulations médiatiques de certains pays occidentaux qui convoitent ses ressources ».

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