Selon un nouveau rapport de l'Institut international d'études stratégiques (IISS), les pays de l'OTAN pourraient faire face à une confrontation directe avec Vladimir Poutine d'ici "deux ans".
Cet avertissement survient alors que le président russe a choisi de ne pas participer aux pourparlers de paix en Turquie. Selon l'IISS, un cessez-le-feu en Ukraine pourrait donner à Moscou le répit dont il a besoin pour reconstruire son armée avant de lancer une nouvelle offensive.
Le groupe de réflexion estime que la Russie pourrait être prête dans deux ans à mener une nouvelle campagne militaire contre un État membre de l'OTAN. Les chercheurs suggèrent que le chef du Kremlin pourrait tenter de tester la réaction de l'alliance en ciblant un petit membre — possiblement un pays balte.
Une réponse collective ? Sans Washington ?
Selon l'article 5 de la charte de l'OTAN, une attaque contre un État membre est considérée comme une attaque contre tous, nécessitant une réponse militaire collective. Cependant, la position de plus en plus hostile du président américain Donald Trump envers l'OTAN a soulevé des inquiétudes sur la cohésion et la préparation de l'alliance. Trump ayant publiquement déclaré que les États-Unis pourraient ne pas honorer l'article 5 en cas d'attaque.
Par ailleurs, Washington a récemment exhorté les membres de l'OTAN à augmenter les dépenses de défense à 5 % de leur PIB d'ici 2035 pour mieux se préparer aux menaces futures.
