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Santé

Covid-19/Chine : la thèse d’un accident de laboratoire désormais privilégiée

Après des années de recherches, rendues extrêmement difficiles par les obstacles mis par les autorités chinoises, des scientifiques et agences de renseignement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France privilégient la thèse d’un accident de laboratoire dans la ville chinoise de Wuhan. C’est là qu’est née la terrible pandémie mondiale de Covid-19 dont le bilan dépasse les quinze millions de morts.

Entretien avec Jérémy André

Reporter pour l’hebdomadaire Le Point et auteur d’un livre intitulé « Au nom de la science », Jérémy André a co-écrit le premier documentaire long format sur le sujet Covid, le secret des origines, réalisé par Nolwenn Le Fustec et diffusé sur France 5. Il a également co-signé une tribune dans le quotidien Le Monde qui lance un appel aux parlementaires français pour qu’ils se saisissent sans tarder de ce dossier. « Cinq ans après le choc de la pandémie de Covid-19, il est grand temps que le Parlement français crée une commission d’enquête sur l’origine du virus et examine les informations issues de la coopération franco-chinoise. Avec 170 000 morts en France, et au moins 15 millions dans le monde, la pandémie a provoqué un véritable cataclysme économique et humain […] Ce débat scientifique d’intérêt public, certes très sensible, a trop longtemps été ignoré par nos élus. Les auditions parlementaires sur le Covid-19 menées dans l’urgence en décembre 2020 n’ont pas effleuré le sujet de l’origine du virus, sans doute car cette question pouvait alors sembler proche de thèses complotistes », soulignent les vingt signataires, des journalistes et des scientifiques de renom.







Pourquoi la thèse d’un accident de laboratoire fait-elle son chemin comme hypothèse privilégiée des services de renseignement et même de scientifiques de France, d’Allemagne et des États-Unis ?

Jérémy André : Je le dis depuis deux ans, dans l’état de nos connaissances, tout porte à croire que c’est un accident de laboratoire. Cette évidence reste contredite par une partie de la communauté scientifique qui continue d’affirmer mordicus que le SARS-CoV-2, le virus à l’origine du Covid, a forcément une origine naturelle. Il serait apparu comme le premier SARS au travers de la contamination hasardeuse d’êtres humains par des animaux sur une activité comme un marché vendant des animaux vivants ou de l’élevage d’animaux sauvages.
Cependant, en cinq ans, on n’a jamais trouvé l’hôte intermédiaire qui aurait transmis ce coronavirus depuis son bassin originel, des chauve-souris d’Asie du Sud-Est, jusqu’à Wuhan au centre de la Chine. C’est là l’argument de poids qui amène certains scientifiques reconnus, comme le virologue allemand Christian Drosten, à douter de l’hypothèse naturelle. Il est en outre erroné d’objecter que pour de précédentes épidémies, on aurait mis des années pour découvrir la source animale précise. Les moyens technologiques et sanitaires de surveillance des maladies émergentes ont considérablement progressé ces 20 dernières années. La situation de 2020 n’était pas comparable à celle de 2003, à l’époque du premier SARS, ou de 1918 pour la grippe espagnole.
En Chine, les hôpitaux ont un système pour détecter les maladies respiratoires inconnues comme celle-là, séquencer systématiquement les pathogènes qui les causent et retracer leur origine. Il y a par exemple eu 83 000 prélèvements sur des animaux en Chine pour trouver le parent du virus, en vain. En 2003, pour le premier SARS, il avait fallu seulement quelques semaines pour découvrir le suspect numéro 1, des civettes palmistes consommées dans des restaurants sur des marchés de la province du Guangdong et qui portaient effectivement des virus très proches du Sars. Alors que pour le Covid-19, on n’a rien du tout au bout de cinq ans.
Il existe au contraire un faisceau de preuves circonstancielles qui ont amené plusieurs grandes agences de renseignement, la CIA, le FBI, mais aussi le BND en Allemagne, et des institutions scientifiques comme l’Académie de Médecine en France, à conclure, avec des niveaux de certitude variable, qu’il s’agissait d’une fuite de laboratoire accidentelle. Les scientifiques, plaidant pour l’origine naturelle, affirment que cette hypothèse ne repose elle-même sur aucune preuve. Mais les éléments qui pèsent en faveur d’un accident de la recherche se sont en réalité accumulés en cinq ans.
Par de multiples enquêtes indépendantes de journalistes, d’organisations luttant pour la transparence, de services de renseignement et d’investigateurs indépendants, nous avons obtenu énormément de détails sur les recherches qui étaient menées à Wuhan. Il ne s’agit pas de preuves directes, c’est-à-dire de la présence d’un virus identique, ce qu’on appelle un virus précurseur du SARS-COV-2, dans les frigos du laboratoire de Wuhan. Mais pour arriver à une conclusion, on ne fonde pas toujours son opinion sur une preuve absolue et directe, ce que les anglo-saxons appellent un « pistolet fumant ». On sait désormais que les équipes de Wuhan cherchaient des coronavirus et menaient en 2019 des expériences qui ressemblaient précisément au SARS-COV-2. Et ils le faisaient avec des mesures de sécurité défaillantes ou insuffisantes. C’est ce qui emporte la conviction de beaucoup d’experts et d’institutions.
Vous y voyez la raison du changement de pied radical opéré par plusieurs services de renseignement ?
Il ne s’agit pas tant du fait que les services de renseignement ont changé d’avis. En vérité, ils possédaient 99 % des éléments dès 2020-2021. Mais beaucoup ont observé un silence prudent, comme le gouvernement allemand, pour ne pas apparaître antichinois. En Allemagne, les services de renseignement, dès les tous premiers mois, avaient conclu à 80-95 %, selon une enquête récente du quotidien Die Zeit, à une origine en laboratoire, enquête fondée sur des éléments exclusifs qu’ils semblent détenir sur les recherches menées à Wuhan. Il ne s’agit pas de soupçons vagues mais d’éléments très précis qui amènent à penser qu’il s’agit d’une origine en laboratoire. Avec toutefois des conclusions qui ne sont pas absolues puisque dans les sciences, on ne peut être absolument sûr qu’avec une preuve parfaite, très rare.
Une question sémantique : quelle différence entre « accident de laboratoire » et « fuite de laboratoire » ?
Cette confusion entre différentes hypothèses d’une origine liée à la recherche est précisément ce qui a été utilisé pour toutes les disqualifier par la communauté scientifique hostile à la discussion sur une origine non naturelle. Or une origine liée à la recherche recouvre nombre de possibilités différentes, de la plus bénigne à la plus problématique. Il pourrait s’agir simplement de la contamination d’un chercheur par un animal lors d’un prélèvement. Une autre hypothèse pourrait être un accident de la recherche au sein du laboratoire. Dans ce cadre, nous nous trouvons dans un modèle de fuite non intentionnelle. Il pourrait ainsi s’agir d’un chercheur mordu par un animal cobaye.
Enfin, troisième hypothèse, la fuite intentionnelle. Celle-ci a souvent été confondue avec les deux premières, or elle n’a rien à voir. En réalité, elle est utilisée pour décrédibiliser les deux autres en les associant à ce fantasme d’une arme biologique, aisément réfutée par les spécialistes. Rien n’indique qu’il puisse s’agir d’une fuite intentionnelle. C’est une erreur de croire qu’en fabriquant un virus, en faisant des manipulations sur des virus, ou même en collectant un virus de ce type dans la nature, on puisse vraiment prévoir quelles seront les conséquences de leur diffusion. La science n’est pas aussi avancée que ça. En faire une arme de guerre est très compliqué, voire impossible. De plus, aucun élément n’indique qu’il y ait eu des recherches militaires offensives spécifiquement sur ce type de virus en Chine.
En revanche, il existe une hypothèse qui n’a pas été du tout évoquée mais qui s’est déjà produite dans l’histoire : une fuite intentionnelle menée par un chercheur qui serait devenu « fou », dont le but aurait simplement été de nuire à la société. Or, dans un système comme celui du Parti communiste chinois, c’est une possibilité réelle, sachant les scientifiques parfois très violemment réprimés, comme lors de la Révolution culturelle. Il y a en outre un précédent historique avec l’affaire de l’anthrax aux États-Unis en 2001, où l’origine la plus probable est un acte malveillant d’un chercheur d’un laboratoire américain. Mais en l’absence d’éléments concrets, une telle hypothèse est pure spéculation, alors que plusieurs éléments circonstanciels penchent nettement pour l’accident.
Comment interpréter la volonté des autorités chinoises de mentir et d’interdire toute enquête internationale ?
Il est très important de le rappeler : la Chine a menti d’une façon éhontée, quelle que soit l’origine du virus, naturelle ou liée à la recherche. Aussi il nous appartient, nous journalistes et en tant que citoyens en Occident, d’exiger des autorités de nos pays qu’elles demandent des comptes à la Chine sur les manquements graves constatés à la transparence nécessaire en cas de pandémie ou de catastrophe biologique de cette ampleur. Si c’était un accident industriel – et c’en est peut-être un –, s’il y avait eu l’explosion d’une centrale nucléaire ou d’une usine chimique causant la mort de 20 millions de personnes, qui imaginerait que, comme c’est le cas aujourd’hui, on tournerait la page et on laisserait le Parti communiste chinois continuer de faire comme si rien ne s’était passé.
Je prolonge la question : mentir et dissimuler a engendré des retards dans l’organisation d’une réaction mondiale qui a sans doute causé des millions de morts ?
Il existe plusieurs éléments de réponse. D’une part, s’il y avait eu une transparence au plus tôt, comme il semble que le PCC aurait pu le faire dès décembre 2019, celle-ci aurait permis aux pays touchés de mieux réagir. Deuxièmement, si Pékin avait annoncé plus tôt l’existence d’une transmission asymptomatique du virus et son caractère extrêmement contagieux au lieu de cacher la transmission interhumaine et laisser planer le doute sur la transmission asymptomatique, nos États n’auraient pas réagi comme ils l’ont fait. La France, les États-Unis n’ont réalisé la gravité de la situation que début mars 2020, trois mois après. Effectivement, il y a eu de ce fait de très, très nombreux morts et cela n’aurait peut-être pas été le cas s’ils avaient alerté plus tôt.
Cette dissimulation est un élément qui pèse nettement en faveur d’une origine en laboratoire. Certains scientifiques arguent que ce point est équivoque et que Pékin pourrait tout autant avoir voulu cacher que la pandémie provienne du commerce des animaux sauvages qui, en théorie, avait été interdit en Chine en 2003. Cet argument n’est pas du tout convaincant. D’une part, le commerce des animaux sauvages n’a jamais été stoppé en Chine. S’il avait posé une telle menace, les autorités chinoises auraient mis en place des mesures drastiques. D’autre part, si le commerce des animaux n’est pas un enjeu de sécurité nationale pour la Chine, la recherche biologique l’est. La réputation de la science chinoise, une priorité nationale dans sa compétition avec l’Occident, est en jeu. Et les liens de la recherche virologique chinoise avec l’armée, en particulier à Wuhan, sont connus et établis. Ces liens ne prouvent pas un programme de recherche sur des armes biologiques mais portent peut-être sur des recherches défensives pour justement mieux préparer la Chine à des épidémies. Mais sans qu’il y ait une visée forcément néfaste, l’implication de l’armée explique un niveau de secret très élevé. Il est de ce fait beaucoup plus crédible de penser que la dissimulation extrême de la Chine trahit une origine en laboratoire.
Venons-en aux responsabilités des coopérations étrangères, dont celle de la France. Comment décrire les responsabilités françaises dans le fonctionnement du laboratoire P4 de Wuhan ?
Il n’existe aucun élément qui permette d’affirmer que la France est responsable de quelque manière que ce soit de cette pandémie. Le prétendre de manière catégorique, avant toute enquête, participe d’un discours proprement complotiste, où l’on accuse sans l’ombre d’une preuve pour surfer sur la défiance envers nos autorités. On voit circuler sur les réseaux sociaux de telles accusations sans fondement visant Emmanuel Macron, son ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn ou son mari Yves Lévy, ancien président de l’Inserm. Méfions-nous de ce genre de discours à caractère antisémite.
Cependant, si rien qui permet de dire que la France a une responsabilité directe dans cette pandémie, notre gouvernement, en 2004, sous l’impulsion du président Jacques Chirac, sur les conseils de son Premier ministre de l’époque Jean-Pierre Raffarin, voulut se préparer aux pandémies venant d’Asie en engageant une coopération avec la Chine. Cette coopération avait plusieurs volets. Le premier était d’ouvrir un Institut Pasteur à Shanghai. Le deuxième, de créer un laboratoire P4, c’est-à-dire du plus haut niveau de sécurité, à Wuhan. Ces transferts de technologies étaient d’une nature très sensible du fait du risque de détournement pour des usages à caractère militaire. Les services de renseignement français s’y opposaient. Tout ceci a fini en queue de rat.
En 2019, lorsque la pandémie éclate, la France gère mal le dossier. Beaucoup a été mis sur le dos des Chinois or la faute en revenait aussi aux Français. En effet, tout ceci avait été le résultat de quinze années de disputes sans jamais définir une ligne unique pour cette coopération. Certains voulaient une coopération illimitée avec la Chine dans des domaines pourtant très sensibles, d’autres s’y opposaient. D’un côté, Alain Mérieux, un industriel chiraquien présent en Chine depuis très longtemps, souhaitait des coopérations fortes, l’Institut Pasteur avec lui. De l’autre, certains étaient très méfiants. Parmi eux, outre les services de renseignement, Yves Lévy, le mari d’Agnès Buzyn, alors président de l’Inserm. Aussi lorsque la pandémie éclate, du fait de cette dispute, la France est dans le flou et ne comprend pas ce qui se passe car elle n’est pas bien informée par les gens qui auraient dû justement permettre de comprendre ce qui se passait en Chine. Voici pourquoi, aujourd’hui, nous appelons à la mise en place d’une commission d’enquête.
Pourriez-vous nous en dire plus ?
Parmi les signataires de notre appel figurent des scientifiques et des journalistes d’investigation qui ont découvert des informations clés sur cette question. Il faut arrêter de prendre ce dossier à la légère. Une quinzaine de chercheurs de haut niveau et cinq journalistes, dont un prix Albert Londres, ne peuvent tous être traités de complotistes. Beaucoup parmi nous n’ont pas d’avis tranché sur l’origine, comme Marc Eloit, chercheur émérite à l’Institut Pasteur qui a découvert le virus le plus proche du SARS-CoV-2. Nous espérons simplement qu’une commission d’enquête fera émerger des informations vitales qui peuvent être tirées de cette coopération que la France avait nouée avec la Chine et qui, en fait, ont été négligées en raison de ce tabou qui l’entourait. Tout ceci car il existait une crainte que la France ait une responsabilité dans cette histoire. Il est regrettable que ce sujet ne soit vraiment pas pris au sérieux en France alors qu’il reste très grave.
Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons. Cette pandémie a causé la mort d’au moins 170 000 personnes en France. Il s’agit là fondamentalement de la pire catastrophe démographique pour la France depuis la Seconde Guerre mondiale. A l’échelle planétaire, on parle de 15 à 30 millions de morts. Comment des experts et politiques osent-ils dire qu’il faudrait tourner la page ? Pour un accident d’avion qui aurait fait 200 morts, on ne tournerait pas la page. Il y aurait une enquête scrupuleuse pour éviter qu’un tel accident se reproduise. Voici pourquoi ce retour d’expérience, que seul le parlement a l’autorité de mener, est une nécessité. Le deuxième point est qu’il y a déjà eu de nombreuses enquêtes dans d’autres pays démocratiques qui restent nos alliés, quels que puissent être les différends politiques actuels. Or ces enquêtes ont entraîné des découvertes significatives.
Aux Etats-Unis, une commission d’enquête menée à la chambre des Représentants sous l’administration Biden a abouti à un rapport de près de 500 pages concluant à une probable origine liée à des expériences sur les coronavirus. Celui-ci est désormais repris par la Maison Blanche qui vient de mettre à jour sa page sur le Covid en affirmant désormais sans équivoque qu’il s’agissait d’une fuite de laboratoire et que les États-Unis y ont leur part de responsabilité en ayant financé les recherches à risque à Wuhan. On ne peut pas balayer cela du revers de la main parce que c’est Donald Trump. Ces accusations vont avoir des conséquences politiques, économiques et diplomatiques concrètes.
Première conséquence, certains acteurs du dossier, comme le virologue Robert Redfield, ancien directeur du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américain, affirment que les agences de renseignement américaines encore agnostiques ou favorables à l’origine naturelle vont changer une à une leurs évaluations d’ici l’été et toutes se ranger à l’avis du FBI, de la CIA et de la Maison Blanche. Les informations secrètes sur lesquelles sont fondés ces avis pourraient être en partie déclassifiées. Des experts – des diplomates de carrière et des spécialistes des biotechnologies avec lesquels je suis en contact – préparent une législation pour tenir la Chine responsable de la pandémie, ce qui pourrait la soumettre à de lourdes sanctions, que l’administration Trump utilisera pour peser dans ses négociations commerciales. Par ailleurs, les États-Unis vont interdire les recherches à risque soupçonnées d’avoir provoqué la pandémie, et peut-être engager des poursuites contre les chercheurs et les dirigeants de la science qui ont promu ces recherches. Il pourrait même y avoir une nouvelle forme de chasse aux sorcières contre les virologues qui ont affirmé que la pandémie était absolument naturelle. Les républicains considèrent en effet que la thèse de l’origine naturelle est équivalente à ce qu’ils appellent une dissimulation de crime.
Quelle conclusion concrète tirez-vous de tout cela ?
Après toutes les recherches et les interviews que j’ai réalisées en tant que journaliste d’investigation, je n’ai pas de preuves définitives. Le travail pour faire la lumière sur l’origine de la pandémie doit donc continuer. Mais quelle que soit l’analyse que l’on fasse de la balance des preuves, la France ne peut pas ignorer des développements aussi significatifs sur un dossier géopolitique majeur. Et comme les États-Unis en ont été capables malgré leurs divisions politiques et leurs responsabilités potentielles, nous devons nous-mêmes faire le bilan de l’origine et de la coopération scientifique avec la Chine.
La France a engagé une coopération très importante avec les laboratoires chinois, sans doute la plus importante coopération scientifique de ces 20 dernières années, avec la deuxième puissance mondiale. Des financements très conséquents, a minima une dizaine de millions d’euros, ont été engagés, pour l’accompagnement technique de la construction du laboratoire P4, des personnels salariés de manière permanente pendant au moins une décennie, un très grand nombre de voyages officiels et surtout la création de l’Institut Pasteur de Shanghai qui a existé de 2004 à 2021 et dont en définitive les Chinois nous ont chassés. Or aujourd’hui encore, cet accord de coopération signé en 2004 n’a toujours pas été dénoncé par la France, par peur de se fâcher avec les Chinois. Cela va au-delà de la question scientifique de l’origine du virus. Que celui-ci soit naturel ou issu d’expériences à risque, il est incroyable que cinq ans après, aucune évaluation de ces coopérations n’ait été menée. Qu’a retiré la France de ce transfert de technologies sensibles ? Était-on vraiment mieux préparé pour les pandémies ? Ce contrôle d’une politique du gouvernement est précisément la mission des assemblées.

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