Au-delà du rehaussement des relations bilatérales avec l’Egypte, le président français souhaite faire de sa visite en Egypte un message de solidarité avec Gaza.
Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et son homologue français Emmanuel Macron ont signé, le lundi 7 avril, au palais d'Ittihadiya au Caire une déclaration commune pour élever les relations bilatérales au niveau d'un partenariat stratégique, selon un communiqué de la présidence égyptienne.
Les deux présidents ont assisté également à la signature de plusieurs accords et protocoles d’entente lors de la visite du président Macron au Caire.
« Il est prévu que les deux présidents tiennent un entretien bilatéral, suivi d'une séance de discussions élargies entre les délégations des deux pays. Par la suite, une conférence de presse conjointe des deux présidents viendra conclure cette rencontre » a indiqué le même communiqué.
Un sommet tripartite auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie se tiendra au Caire à l'issue du sommet bilatéral égypto-français, a annoncé le porte-parole de la présidence égyptienne. Ce sommet tripartite aura pour objectif de discuter des développements de la situation régionale, notamment de la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Le président français veut « marquer sa mobilisation » en faveur « d'un cessez-le-feu à Gaza » et répondre « à l'urgence », a expliqué l'Elysée.
Macron se rendra également dans la ville égyptienne d'al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, non loin de la bande de Gaza, théâtre de massacres perpétrés par Israël depuis plus d’un an.
Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de « retour en arrière dramatique » par Macron.
Pour la diplomatie française, c'est une manière d'afficher sa solidarité avec l’Egypte et la Jordanie qui rejettent totalement le plan du président américain visant à expulser les Palestiniens de Gaza.
Le président français Emmanuel Macron est arrivé dimanche soir en Egypte pour une visite de 48 heures consacrée essentiellement à la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien.
Une première rencontre a eu lieu dimanche soir lors d’un diner, qui n’avait pas été préalablement annoncé, dans le souk Khan Al-Khalili que les deux dirigeants ont descendu dans la cohue et des applaudissements.
