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LE MONDE

Les massacres israéliens se poursuivent à Gaza; le Hamas appelle la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique à faire pression pour mettre fin au génocide

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a déploré jeudi "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines" pour la population, assiégée et frappée par une crise humanitaire majeure

L'armée israélienne poursuit vendredi son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, le président israélien Isaac Herzog se disant "troublé" par la reprise des combats, dans une rare critique du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Maysaa Abou Nasr, une femme dont la maison familiale a été détruite par un bombardement à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.

 

"Nous voulons un cessez-le-feu!", a lancé Mohammed Hussein, un homme venu se recueillir sur les dépouilles de ses proches tués, à l'Hôpital indonésien, dans le nord du territoire. "Nous sommes un peuple palestinien sans défense", a-t-il ajouté.

 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a reçu jeudi le "plein soutien" du président américain Donald Trump, avait averti que ces frappes n'étaient "que le début" et que la pression militaire était "indispensable" pour assurer la libération des otages.

 

Le gouvernement israélien a acté vendredi le limogeage du chef du services de sécurité intérieure israéliens (Shin Bet), Ronen Bar, dont l'enquête pointe une responsabilité du pouvoir dans "les événements qui ont conduit au 7-Octobre".

 

Electricité coupée

 

La première phase de la trêve, qui a expiré le 1er mars, a permis le retour en Israël de 33 otages, parmi lesquels huit morts, et la libération d'environ 1.800 détenus palestiniens.

 

Depuis, les négociations menées par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, sont au point mort.

 

Le Hamas veut passer à la deuxième phase de l'accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l'aide humanitaire et la libération des derniers otages.

 

Israël souhaite de son côté une extension de la première phase jusqu'à la mi-avril et réclame, pour passer à la deuxième, la "démilitarisation" de Gaza et le départ du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.

 

Comme moyens de pression, Israël a bloqué l'entrée de l'aide humanitaire et coupé l'électricité dans le territoire, où s'entassent quelque 2,4 millions de Palestiniens.

Source: Ahraminfo

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