Après le désastre du débat et la tentative d’assassinat de Donald Trump, la campagne présidentielle américaine semblait jouée d’avance. C’était sans compter sur un coup de théâtre, survenu le 21 juillet, après d’interminables semaines d’attente pour les démocrates : l’annonce du retrait de la candidature de Joe Biden. Un abandon suivi de l’annonce de la candidature de l’actuelle vice-présidente Kamala Harris, qui a totalement rebattu les cartes.
Si les initiés affirment que c’est Jill Biden qui a poussé le président à s’accrocher au pouvoir, le « Daily Mail » affirme aujourd’hui qu’une autre femme serait à l’origine de son abandon : Nancy Pelosi. Selon les informations du journal, la très influente présidente de la Chambre des représentants aurait envoyé un ultimatum par message à Joe Biden tandis que celui-ci s’était retiré dans le Delaware pour cause de Covid-19.
En substance, Nancy Pelosi aurait menacé Joe Biden « d’exprimer publiquement ses inquiétudes quant à son incapacité à vaincre Donald Trump en novembre », sondages désastreux à l’appui. « L’ultimatum était clair : soit le président abandonnait sur le champ, soit Nancy Pelosi détruirait son allié politique et ami de plus de 50 ans sur la scène internationale », assurent nos confrères.
Pelosi et Biden démentent
Le « Daily Mail » allègue que ce message de Nancy Pelosi aurait déclenché une véritable « prise de conscience » chez le président, qui se serait alors immédiatement mis à rédiger sa lettre de renoncement. Des dires que le bureau de la présidente de la Chambre des représentants ainsi que la Maison-Blanche démentent. Ce qui est certain, c’est que l’amitié entre les deux politiques s’est, de notoriété publique, détériorée ces dernières semaines. Nancy Pelosi ayant même admis « prier pour que leur amitié puisse survivre » à cette épreuve.
Face à son état de santé déclinant et des sondages en chute libre, de nombreux cadres du parti démocrate avait officiellement pris parti contre Joe Biden avant son renoncement. On pense notamment au chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer ou au chef des démocrates à la Chambre des représentants Hakeem Jeffries. Mais aussi à des personnalités publiques comme George Clooney.
