Lors d'une réunion devant des militants de la France insoumise à Paris, Jean-Luc Mélenchon a jugé que le nom de la présidente du conseil régional de La Réunion est "une proposition qui ferait honneur à tous".
Huguette Bello a l'aval de Jean-Luc Mélenchon. Le leader des insoumis a estimé ce vendredi 12 juillet que la présidente du conseil régional de La Réunion était une "solution" et "coch(ait) de nombreuses cases" pour devenir Première ministre, alors que les tractations se poursuivent à gauche pour parvenir à un accord sur un nom après cinq jours de négociations infructueuses
"Aujourd'hui il y a sur la table une proposition qui ferait honneur à tous. D'abord à notre pays, ensuite aux solutions politiques dont nous pensons qu'elle peut les exprimer et les incarner", a déclaré Jean-Luc Mélenchon devant des militants réunis à Paris.
Il a ainsi loué le parcours d'une "femme racisée et féministe antiraciste" qui a siégé à l'Assemblée nationale de 1997 à 2020, notamment dans le groupe communiste Gauche démocrate et républicaine (GDR) ou en tant que non-inscrite. Aux dernières élections européennes, Huguette Bello était également candidate non-éligible sur la liste la France insoumise à la 81e place, juste derrière Jean-Luc Mélenchon.
Manuel Bompard soutient aussi Huguette Bello
"Insoumis, communistes et verts", "trois formations au moins sont d'accord" pour soutenir la candidature d'Huguette Bello pour Matignon, a encore assuré Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a demandé aux socialistes, qui défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure, de prendre en "considération" cette "solution".
Dans la foulée de Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur national de LFI Manuel Bompard a estimé sur BFMTV que le nom d'Huguette Bello était "une proposition qui peut faire consensus". "Si elle peut faire consensus, nous l'appuyons", a-t-il ajouté.
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Selon l'Humanité, c'est Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, qui a proposé le nom d'Huguette Bello lors d'une réunion entre les quatre chefs de partis de la coalition dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle "a effectivement l'étoffe, l'épaisseur pour pouvoir remplir cette fonction" de Première ministre d'un gouvernement de gauche, a assuré vendredi le patron du PCF sur BFMTV.