Tabitha, la mère de Joseph, a exprimé son désarroi face à l'indifférence perçue des autorités locales malgré ses efforts pour signaler sa disparition. Elle insiste sur l'innocence de son fils, soulignant qu'il aspirait à une vie meilleure et s'engageait activement pour exprimer ses préoccupations sur le coût de la vie croissant au Kenya.
Les protestations ont été marquées par des violences graves, selon la Commission nationale des droits de l'homme du Kenya, avec 41 décès, 35 enlèvements et 746 arrestations signalés jusqu'à présent. Le président William Ruto a récemment présenté des excuses pour le comportement des forces de l'ordre, promettant de corriger les abus commis par certains agents qualifiés de "voyous".
Les troubles ont culminé avec l'assaut du Parlement par des manifestants indignés par les propositions d'augmentation des impôts. Cette situation a exacerbé les tensions sociales et politiques au Kenya, mettant en lumière les défis persistants auxquels le pays fait face en matière de gouvernance et de respect des droits civils.
